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Mon petit Ampelmann,

Je ne te connaissais pas avant ce voyage, je t’ai ignoré pendant tout ce temps. Honte à moi ! Dès que je t’ai vu la première fois, je n’ai pas été certaine de ta différence avec les autres. Pourtant, tu n’es pas comme les autres. C’est justement ce qui m’a séduit chez toi.

Tu ne sembles pas vraiment timide, tu es ouvert aux autres. On te voit partout, on te cherche (enfin moi en tout cas). Tu deviens mon point de repère pendant cette semaine. A tes côtés, je sais où je vais, je me sens en sécurité face à la folie allemande. Tu t’emportes facilement, il faut le dire. Je pourrai même dire que tu es d’humeur changeante : en peu de temps, tu passes de la joie à la colère.

Même si tu es partout, tu n’es pas très actif. Si tu m’entraînes parfois d’un pas dynamique pour déambuler au milieu des rues, tu me barres aussi souvent ma route. Pas vraiment curieux, tu ne vas pas au-delà de ton quartier favoris : l’est de la capitale. Tu ne t’aventures pas à l’ouest, pas vraiment téméraire.

Ce que j’aime chez toi, c’est ton style si particulier et ce petit chapeau qui ne te quitte jamais. Ça te donne ce petit air d’un autre temps, un peu vintage, totalement en accord avec l’ambiance de Berlin.

Tu as failli disparaître, mais tu es resté. Tu as illuminé mon séjour, même si j’ai eu du mal à retenir ton nom.

Égoïstement, je t’ai abandonné, toi ma petite lumière, toi mon petit Ampelmann. Toi mon feu de signalisation préféré sur terre.

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STREET ART

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Il est indéniable qu’en arrivant à Berlin, nos envies de découverte se tournaient principalement sur les aspects urbanistiques ainsi qu’historique que porte la ville. Cependant, la capitale allemande porte également un titre et pas des moindres, celui de capitale européenne du street art. Son passé a permis de forger cette ville à un réel engouement pour les arts urbains, notamment au niveau musical ainsi qu’au graff’. Elément à part entière de la culture urbaine, ce dernier se présente à présent comme important et omniprésent dans la ville.

Les mouvements « underground », quels qu’ils soient culturellement, ont très souvent un point d’ancrage très fort à Berlin. Du monde de la techno, du rap, en passant par la mode jusqu’au street art, cette ville offre une dimension nouvelle à ces mouvements, en popularisant leurs aspect underground, base inconditionnelle du développement d’une culture. Ainsi, concernant le street art, les rues de Berlin se présentent comme le fer de lance d’une culture urbaine, avec des artistes opérant encore dans une démarche originelle, au plus proche même de l’asphalte, souvent accompagné d’une sono de poche ainsi qu’une canette de bière, ces inconditionnels pratique encore de manière authentique cet art qui a perdu son élan dans les autres grandes villes comme New York ou Paris, mais qui reste aussi passionnant qu’il est illégal.

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C’est ainsi que durant notre séjour, les « promenades découverte » à travers Berlin ont été accompagnées par une exposition en plein air de cet art, coloré, parfois engagé, mais totalement prenant, contrastant une ville au temps souvent gris avec une panoplie de couleurs rendant Berlin vivant à travers ces œuvres.

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Ainsi, on a pu voir dans certains quartiers comme à Berlin-Keuzberg ou à Berlin-Prenzlauer Berg d’innombrables œuvres recouvrant les murs de bâtiments abandonnés, de garages ou encore de façades d’immeubles d’habitations. Nous avons également pu admirer la réalisation de graffitis en direct sur les bords du stade Friedrich-Ludwig-Jahn-Sportpark, nous plongeant dans un univers rude, brut mais saisissant.

Le principal monument de la capitale allemande qui caractérise cet avènement pour le street art est bien évidemment le fameux mur de Berlin. Véritable institution mondiale, ce mur est bien évidemment un des lieux les plus mythique de la culture artistique urbaine, mais son histoire et sa notoriété, bien trop pesante nous poussera à traiter ce sujet dans un prochain article.

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BERLIN ET SON OURS

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Les balades dans les rues de Berlin, nous amènent à rencontrer beaucoup d’ours… une sculpture au coin d’une rue, ou encore au pied des devantures de magasins. Etant le symbole de la ville, on peut l’observer sur le drapeau Berlinois, celui-ci est composé de deux bandes rouges séparées par une bande blanche à l’horizontale ; sur lesquelles se dresse un ours noir debout.

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Après une longue visite de la ville dans le froid ; c’est en fin d’après midi autour d’un café que nous nous sommes posé la question « pourquoi l’ours est–il le symbole de la ville ? ». Tout d’abord, l’ours en allemand se dit « Bär » et il n’y a qu’un pas pour arriver à « Berlin » ; l’origine de la ville n’a probablement rien à voir avec l’animal mais au Moyen-âge on aimait les blasons parlants. C’est depuis cette époque que l’ours est présent sur l’écusson de la ville. Voila pourquoi l’ours a été choisi, de plus il représente bien une capitale car cet animal est grand, vaillant et symbole de force. En revanche, il lui a fallu plusieurs siècles pour s’affirmer. Au début de l’histoire à l’époque féodale, l’ours régnait sur le blason de la ville mais dominé par l’aigle qui représente la puissance allemande (comme nous pouvons l’observer en haut des portes de Brandebourg). Pendant des siècles l’aigle avait plus d’importance que l’ours qui était tenu en laisse ou écrasé par l’oiseau au fil des blasons. Cette domination représentait la soumission du peuple berlinois par les seigneurs. C’est seulement au 19e que l’ours se démarque et devient plus sauvage sans son collier et plus fort que jamais. Il deviendra, après la réunification le symbole unique de la ville en 1990.

 

Alors c’est maintenant à vous globe trotter de réaliser le défi d’en prendre le plus en photo ; la chasse au « Bär » est ouverte !!!

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